Pleins feux sur les entraîneurs 2021


En cette Semaine des entraîneurs, nous voulons rendre hommage aux entraîneurs qui ont relevé tous les défis que la pandémie de COVID-19 a apportés.

 

Tout au long de cette semaine, nous allons braquer les projecteurs sur les entraîneurs et entraîneures d’un bout à l’autre du pays. Y a-t-il quelqu’un de votre connaissance que vous voulez proposer comme candidat? Envoyez-nous un email!

 

Que ce soit une initiation au jeu, une activité parascolaire, Équipe Canada, ou n’importe quelle autre formation : #MerciCoach.


 

Cory Henkewich, Manitoba

Notre premier entraîneur en vedette est Cory Henkewich. L’été prochain, aux Jeux du Canada, il sera l’entraîneur-chef de l’équipe manitobaine des garçons de moins de 17 ans. Pour l’instant, il a hâte de voir les joueurs reprendre le parquet. « En voyant les sourires et l’attitude positive des joueurs qui foulent enfin le parquet, toutes les difficultés de la dernière année en valent la peine. »

Depuis combien de temps entraînez-vous?

« Ça fait 10 ans que j’entraîne maintenant. J’ai commencé quand j’ai terminé l’école secondaire et j’ai pris en charge l’entraînement de l’équipe de l’école secondaire locale. Depuis lors, j’ai entraîné 8 autre équipes, incluant plusieurs niveaux d’Équipe Manitoba, des clubs, et des équipes d’école secondaire. »

Quel moment de votre carrière vous a inspiré la plus grande fierté? 

« Ça doit être ma première victoire à titre d’entraîneur-chef d’Équipe Manitoba. Cette possibilité de remporter une première victoire à l’échelle nationale a été un très grand honneur. »

Quels défis est-ce que la COVID-19 vous a posés? Quelles mesures avez-vous prises afin de les surmonter? 

« La COVID-19 nous a porté de durs coups, cependant en gardant une attitude positive et en faisant preuve de souplesse, nous avons su maintenir le cap avec nos entraînements en préparation aux Jeux du Canada. Durant l’été 2020 par exemple, nous avons engagé les athlètes sur un programme de mise en forme virtuel qui leur a permis de se fixer des objectifs pour leurs entraînements et rester actifs. »

Avec le retour au terrain de jeu, quel est l’aspect qui vous réjouira le plus? 

« Pour moi, c’est tout simplement le plaisir de voir les athlètes de retour dans l’aréna pour jouer et s’amuser après une si longue absence. Nous avons fait face à tant d’écueils et de difficultés, mais les sourires des athlètes et leur attitude positive compensent tous ces ennuis. »


 

Haley Glazebrook, Nouvelle-Écosse

En Nouvelle-Écosse, Haley Glazebrook est reconnaissante que les joueurs et joueuses de crosse néo-écossais aient eu la possibilité de se retrouver sur le terrain de jeu tard cet été, après une longue année d’isolement. Maintenant, elle se prépare à inspirer une nouvelle génération de joueuses de crosse en enclos et à les motiver à réaliser leur plein potentiel.

Depuis combien de temps entraînez-vous? 

« J’ai débuté comme entraîneure en 2013 avec la Halifax Hurricanes Lacrosse Association. Depuis lors, j’ai entraîné plusieurs équipes masculines et féminines au sein de cette organisation. J’ai également entraîné les équipes provinciales masculine et féminine de crosse en enclos aux niveaux Bantam et Midget. Je participe à titre d’entraîneure au programme FLIGHT de Lacrosse Nova Scotia (Fitness Literacy & Individualized Group High-Performance Training). En plus, j’ai entraîné l’équipe de crosse en enclos féminine de l’école secondaire Citadel, et j’entraîne l’équipe des Nova Scotia Sirens - c’est un programme pour les filles âgées de 8 à 13 ans qui les prépare comme candidates aux équipes provinciales de crosse en enclos. »

Quelle équipe entraînez-vous présentement?

« Cette saison j’ai entraîné l’équipe Halifax Hurricanes de crosse en enclos pour filles de moins de 14 ans, et l’équipe Halifax Hurricanes de crosse en enclos pour garçons de moins de 17 ans, au-delà de mes activités avec le programme Nova Scotia Sirens et le programme FLIGHT. »

Quel moment de votre carrière vous a inspiré la plus grande fierté?

« Le moment le plus fier de ma carrière d’entraîneure a été en 2018, quand j’entraînais l’équipe midget féminine de Nouvelle-Écosse au Championnat national ACC de crosse au champ féminine, à Halifax. Sur notre territoire, nous avons disputé une demi-finale très serrée contre Équipe Ontario. C’était vraiment super de voir l’esprit d’équipe de notre petite province, sur le parquet et au-delà. J’avais la bonne fortune d’avoir entraîné bon nombre des filles sur cette équipe depuis leurs débuts dans le sport de crosse. J’ai été très fière de réaliser le chemin qu’elles avaient fait, et leur capacité de jouer de manière compétitive contre une équipe aussi puissante que celle de l’Ontario. »

Quels défis est-ce que la COVID-19 vous a posés? Quelles mesures avez-vous prises afin de les surmonter?

« La COVID-19 a mis des bâtons dans les roues pour tout le monde. Je suis chanceuse d’habiter en Nouvelle-Écosse où le nombre de cas de COVID-19 est resté relativement bas, grâce largement aux consignes de la santé publique et à la bonne volonté du grand public pour respecter ces mesures. Tout au long de la pandémie, les citoyens de la Nouvelle-Écosse ont fait preuve d’une grande solidarité dans la lutte contre la COVID-19. »

Avec le retour au terrain de jeu, quel est l’aspect qui vous réjouira le plus?

« En Nouvelle-Écosse, nous avons été chanceux de pouvoir jouer une courte saison de crosse en enclos à l’été 2021. C’était vraiment bénéfique pour les joueurs de fouler le parquet et avoir des interactions sociales avec leurs coéquipiers après une année d’isolement. Cette saison d’été a mis l’accent sur la sécurité et sur l’esprit sportif, parce qu’il n’y avait pas d’équipes de compétition. J’ai hâte pour le retour des compétitions, et je suis certaine que c’est le cas pour les athlètes aussi. »


 

Norman Cédilotte, Québec

Au Québec, nous disons #MerciCoach à Norman Cédilotte, qui a joué un rôle de premier plan dans la mise sur pied d’un programme de crosse pour les filles dans cette province. Au cours des 5 dernières années, il a contribué aux efforts de recruter plus de 120 joueuses de crosse, et il continue de mobiliser les gens pour revendiquer l’égalité des sexes dans la crosse.

Depuis combien de temps entraînez-vous? 

« Je m’y suis lancé il y a 5 ans, avec un bon ami, Éric Rondeau. Nous avons recruté trois autres bénévoles pour mettre sur pied une nouvelle association de crosse à St-Eustache, QC. À cette première année-là, nous avons eu 32 joueuses; en deuxième année la participation a doublé avec plus de 80 joueuses, et l’année suivante, le programme a accueilli 120 joueuses. L’an dernier, mon fils a participé aux essais d’Équipe Québec pour les Jeux du Canada. Ma toute première réaction a été « Mais pourquoi est-ce qu’il n’y a pas d’essais pour une équipe féminine? » Le plus grand défi est le recrutement de joueuses. J’avais le bonheur de participer au hockey de niveau AAA, et avec l’appui de plusieurs organisations de hockey (Étoiles de Laurentides Lanaudière, Amazones de Laval, Warriors de Lac St-Louis, Remparts du Richelieu, et Triolets de Sherbrooke), nous avons recruté 40 athlètes à nos essais. Cette année, nous avons recruté 97 athlètes entre les âges de 11 et 18 ans, et nous avons ajouté une autre organisation à notre groupe, les Stars 55 de la Mauricie. Nous avons su constituer 4 équipes de crosse en enclos et 2 équipes de crosse au champ. Nous avons participé à un tournoi de crosse au champ à The Hill Academy, et nous avons gagné la médaille de bronze en Coupe Nelson au Nouveau-Brunswick. Ce fut une année très réussie grâce largement aux efforts de notre personnel incroyable de crosse en enclos et de crosse au champ.
Ma plus grande motivation est de faire en sorte qu’il y ait une égalité des chances pour les femmes et les hommes. En fin de compte, j’ai tiré la plus grande satisfaction en voyant les anciennes adversaires devenir des amies, en faisant progresser les athlètes dans leur développement, en ouvrant l’accès aux compétitions d’élite, et en ouvrant la voie à des possibilités d’études supérieures en Amérique du Nord. Il y a de quoi motiver, non? »

Quel moment de votre carrière vous a inspiré la plus grande fierté?

« Il y en a tellement : 

     • Quand nous avons rassemblé 40 athlètes pour une séance d’entraînement
     • Quand nous nous sommes rendu compte que les anciennes adversaires en hockey sont devenues de bonnes coéquipières de crosse
     • Quand nous avons disputé notre premier match
     • Quand une de nos athlètes était en pourparlers avec The Hill Academy pour une bourse d’études
     • Quand nous avons gagné la médaille de bronze en Coupe Nelson »

uels défis est-ce que la COVID-19 vous a posés? Quelles mesures avez-vous prises afin de les surmonter?

« La COVID-19 nous a appelés à faire preuve de créativité. La crosse est une activité extérieure idéale pour relancer l’activité physique avec nos athlètes. En fin de compte, la suspension des compétitions a présenté une occasion de nous concentrer sur le perfectionnement des compétences. La gestion et l’application des consignes et protocoles en lien avec la COVID a été le plus grand défi. Nous avons eu la bonne fortune d’avoir un excellent groupe de parents qui nous ont aidés à veiller au respect des directives. »

Avec le retour au terrain de jeu, quel est l’aspect qui vous réjouira le plus?

« Nous nous réjouissons à la perspective de continuer de suivre le développement de nos athlètes. Nous avons hâte de jouer une saison entière dans notre ligue, de participer à nouveau aux tournois, et de réaliser notre objectif aux Jeux du Canada. Tout compte fait, ce sont autant de possibilités pour nos athlètes de démontrer leur succès et leur talent, et ouvrir la porte à des possibilités d’éducation supérieure en Amérique du Nord. »


 

Kim Winzoski, Manitoba

Ensuite, nous disons #MerciCoach à Kim Winzoski. Elle entraîne une variété de sports depuis 40 ans, et elle ne dit jamais « non » à la possibilité d’enseigner la crosse aux élèves de tous les âges. L’été prochain, elle sera l’entraîneure de l’équipe manitobaine des filles de moins de 17 ans aux Jeux du Canada.

Depuis combien de temps entraînez-vous? 

« J’ai commencé à enseigner/entraîner la natation quand j’avais seulement 9 ans. Cela veut dire que j’entraîne depuis 40 ans! Impossible de compter le nombre de groupes d’enfants à qui j’ai enseigné une variété de sports au fil des années. À un moment donné, j’étais entraîneure de baseball. J’ai débuté comme entraîneure de crosse en 2018 parce qu’il y avait un jeune homme très enthousiaste qui voulait entraîner l’équipe de ma fille, mais il avait seulement 16 ans et il fallait qu’il y ait un adulte sur le banc des entraîneurs pour l’accompagner. Cette année-là et l’année suivante, j’étais sur le banc pour les équipes de mes deux enfants. J’ai aidé à entraîner 4 équipes, mais au cours des 4 dernières années j’ai organisé et encadré une variété de programmes d’initiation au jeu, souvent avec plus de 75 participants. En 2020, j’ai entraîné la crosse au champ pour la première fois. Je suis enseignante d’école maternelle et chaque année j’apprends à jouer à 45 enfants. »

Quel moment de votre carrière vous a inspiré la plus grande fierté?

« Je suis toujours fière des joueurs et joueuses que j’entraîne, mais je pense que le moment le plus fier est survenu il y a deux semaines quand les 23 filles que j’avais recrutées et que j’entraînais depuis 2 ans ont participé aux essais pour l’alignement des Jeux du Canada. En voyant ces jeunes athlètes s’adonner à la crosse à un si haut niveau, et en observant les progrès qu’elles ont réalisés durant une si courte période de temps, je suis vraiment fière de les avoir initiées à un sport qui est devenu pour elles une véritable passion. »

Quels défis est-ce que la COVID-19 vous a posés? Quelles mesures avez-vous prises afin de les surmonter?

« Pour nous, le plus grand défi associé à la COVID-19 a été la cessation de toutes les activités. Nous avons perdu des participantes qui commençaient à montrer un intérêt dans le sport, et qui auraient probablement excellé dans la crosse, mais le confinement a coupé cet élan. Pour pallier le problème, nous avons un camp prêt à activer aussitôt que la reprise serait déclenchée, et nous avons prévu une reprise des éléments de base pour accueillir les nouvelles participantes. Les mesures de distanciation physique auxquelles nous avons été soumis au cours des 18 derniers mois nous ont amenés en fin de compte à prendre du recul et nous concentrer sur les compétences fondamentales, et cela a encouragé les nouveaux joueurs à avoir des interactions positives avec les joueurs plus expérimentés, sans avoir le sentiment de freiner leurs coéquipiers plus avancés. »

Avec le retour au terrain de jeu, quel est l’aspect qui vous réjouira le plus?

« Nos camps ont repris au mois de juin et nous avons joué pendant tout l’été, mais j’ai très hâte pour la ligue entièrement féminine que j’espère lancer au printemps prochain. Il y a deux ans, nous avions le potentiel pour lancer une ligue pour les filles, mais la pandémie a fait reporter nos projets. C’est mon espoir de démarrer pour de vrai en 2022! »


 

Ayden Pierro, Nouvelle-Écosse

Nommez n’importe quelle association de crosse en Nouvelle-Écosse, et les chances sont bonnes qu’Ayden Pierro y a entraîné ou a contribué d’une façon ou une autre à l’organisation. Il est particulièrement fier de ce qu’il a fait pour aider les gardiens de but à réaliser leurs objectifs, dans l’enceinte de but et ailleurs

Depuis combien de temps entraînez-vous? 

« Depuis 9 ans je remplis une variété de rôles au sein de l’association des Dartmouth Bandits - j’aide aux séances d’entraînement de niveau Tyke jusqu’au Midget Select. En plus, j’aide depuis deux ans les entraînements de l’équipe de crosse masculine de l’école Prince Andrew, et je suis présentement entraîneur-chef de l’équipe Junior A des Mi’kmaw Warriors, et je suis entraîneur adjoint de l’équipe masculine M17 des Jeux du Canada. Je donne un coup de main un peu partout, incluant l’association de crosse mineure de Sackvile et les camps du programme de crosse féminine des Nova Scotia Sirens. Je suis également vice-président de l’Indigenous Players Lacrosse Association, et je suis le directeur autochtone de la ligue de crosse junior de la côte Est. Je suis qualifié au niveau de personne-ressource dans le Module pour entraîneurs d’athlètes autochtones. »

Quel moment de votre carrière vous a inspiré la plus grande fierté?

« C’est difficile, en choisir un seul. J’aime célébrer toutes les petites victoires. J’ai aidé bon nombre d’équipes championnes, cependant si j’avais vraiment à choisir, ce serait les athlètes que j’ai entraînés pour ensuite jouer à leurs côtés au niveau junior, et notamment les gardiens de but que j’ai aidé à progresser chaque année.Personnellement, c’était un honneur d’avoir été nommé entraîneur-chef dans un programme de crosse junior la saison immédiatement après avoir dépassé la limite d’âge à titre de joueur. »

Quels défis est-ce que la COVID-19 vous a posés? Quelles mesures avez-vous prises afin de les surmonter?

« Cette année, spécialement dans mon rôle de membre du conseil d’administration de la ligue de crosse junior de la côte Est, la COVID-19 a présenté beaucoup de défis. Cependant, notre objectif était simplement de donner aux athlètes la possibilité de jouer, et nous avons réussi à monter une saison à 8 parties, avec certaines restrictions, et avec l’appui du comité COVID auquel j’ai siégé. Nous avons élaboré des protocoles pour réagir à une variété de scénarios éventuels. Les entraînements des équipes des Jeux du Canada et l’équipe des Warriors n’ont pas été épargnés des difficultés, notamment avec le nombre de participants, et la nécessité de jouer parfois à l’extérieur ou même sur des terrains de basketball, cependant les athlètes ont apporté un grand engagement et un grand enthousiasme, et la saison a connu un grand succès. »

Avec le retour au terrain de jeu, quel est l’aspect qui vous réjouira le plus?

« J’ai le plus hâte pour la reprise de notre programme des Jeux du Canada. Je veux travailler avec les athlètes et les aider à réaliser leurs objectifs et à continuer leur progrès dans le programme sur le chemin vers les Jeux de 2022. Je m’impatiente également pour le coup d’envoi du programme de l’équipe de crosse des Jeux autochtones de l’Amérique du Nord 2023. »


 

 

 

 

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